Indéniablement la crise inédite du Covid que nous traversons marque et change la société, plus particulièrement la relation à l’autre. Recherche de plus d’authenticité, apparitions de nouveaux usages, prise de distance et prise de temps, le besoin de réassurance, la révolution du premier rendez-vous, et la preuve de l’incroyable capacité d’adaptation de l’être humain.
C’est un fait, dans la vie des célibataires, il y a un avant et un après coronavirus.
L’évolution est le propre de l’homme et d’autres événements précédant cette crise sanitaire ont déjà participé à cette révolution de la rencontre amoureuse.
Quelles que soient les petites ou les grandes évolutions de la société, une chose est sûre et reste immuable : la quête des célibataires d’une vraie histoire d’amour.
Témoin et acteur privilégié de la rencontre amoureuse depuis 2001, Meetic vous dévoile aujourd’hui ses constats relatifs à cette évolution en se basant sur ses études menées ces dix dernières années. Cécile Guéret, psychopraticienne spécialisée dans la rencontre amoureuse y apporte quant à elle son éclairage riche et contemporain.
Le choix de la rencontre en ligne : le regard sur le célibat a changé !
Si la quête de l’amour demeure universelle et perpétuelle, la pression vécue par les célibataires s’amenuise avec le temps : alors qu’en 2014, 58% d’entre eux affirmaient ressentir de la pression de la part de leurs proches sur leur statut de célibataire, ils ne sont aujourd’hui plus que 45% à la ressentir***.
Cette baisse de pression s’expliquerait-t-elle par la démocratisation et l’usage de la rencontre en ligne au fil des années ?
En tout cas, c’est ce qu’affirment les célibataires. La rencontre en ligne est une solution quand il est de plus en plus difficile de faire des rencontres de manière traditionnelle. En 2013, ils n’étaient déjà que 29% à avoir déjà abordé une personne dans un bar**.
Aujourd’hui, 58% des célibataires considèrent qu’il est plus difficile qu’avant d’aborder une personne en public***.
C’est un fait, les célibataires ont de moins en moins confiance en les amis (56% en 2012**** VS 47% en 2020***), le travail (42% en 2012**** VS 37% en 2020***) et les sorties (50% en 2012**** VS 35% en 2020***) pour faire des rencontres amoureuses (et cela n’est pas près de changer en cette période de crise du Covid), mais 72% d’entre eux estiment qu’il est possible de rencontrer le vrai amour en ligne***.
Des célibataires en recherche de différence. C’est donc très logiquement qu’ils se sont tournés vers la rencontre en ligne, pas seulement pour la facilité qu’elle offre (pour 71% d’entre eux) mais aussi pour le champ des possibles qu’elle propose.
En effet, une grande majorité des personnes souhaite s’ouvrir à des profils différents du leur : 83% apprécient de pouvoir rencontrer des célibataires ayant des passe-temps différents des leurs et pour 80% des célibataires de rencontrer des personnes issues d’autres cultures et milieux***.
L’ÉCLAIRAGE DE CÉCILE GUÉRET :
<< La rencontre en ligne est moins stigmatisante qu’avant.
D’abord parce que la mise en contact des personnes via des services en ligne s’est banalisée dans tous les domaines (Airbnb, Uber, Le bon coin …), dans tous les milieux et pour tous les âges. Il y a donc moins de jugement culturel ou générationnel. Mais aussi parce que tout le monde connaît autour de soi un ou des couples qui se sont rencontrés sur Internet et qu’il apparait évident, les années passant, qu’ils ne sont pas moins amoureux, moins engagés ou moins solides que les autres.
Pour certains, le confinement a été propice à une prise de distance quant à la nécessité d’être en couple. D’abord parce que, la rencontre IRL étant impossible, ils subissaient moins la pression sociétale et celle de leur entourage à « trouver quelqu’un ». Ensuite parce qu’il est apparu qu’être confiné en solo pouvait être moins compliqué à vivre qu’en couple ou en famille.
Enfin, ce moment a pu être celui de l’introspection pour interroger sereinement leur vie de célibataire (subie ? choisie ? quels bénéfices ? quels manques ?), leur envie d’être en couple (à quelles conditions ? quel type de couple – cohabitant ou pas, notamment ?), ce qu’ils attendaient de l’autre, ce qu’ils ne voulaient pas reproduire, ce qui pouvait empêcher la rencontre (loyauté à un ancien amour ? fidélité à un destin familial ? stéréotypes ? peurs ?), etc.
Avec ce second confinement, l’affluence sur les sites de rencontre est vécue comme réconfortante. Alors que certains célibataires se sentent d’habitude isolés, en marge d’une société fortement marquée par la norme conjugale, seuls à « ne pas y arriver », au point de culpabiliser (« je ne sais pas m’y prendre »), de se dévaloriser (« je ne suis pas assez bien pour être aimé ») et parfois d’éprouver de la honte (« je ne dois pas être normal »), constater qu’ils sont en fait nombreux à être solo et se retrouver ainsi sur les sites donne un sentiment d’appartenance à un groupe, ainsi que le sentiment de faire partie d’une expérience collective. >>
Un premier rendez-vous de moins en moins formel
Bonne nouvelle pour les célibataires en quête d’amour : ils sont de plus en plus nombreux à vivre des premiers rendez-vous.
Aujourd’hui 64% d’entre eux déclarent avoir eu au moins un rendez-vous par mois*** (contre 48% en 2013**). À noter qu’avec le temps – et sans doute moins de pression subie.
Les rendez-vous ont pris une forme moins conventionnelle : les célibataires optent davantage pour un verre dans un bar que pour un dîner, divisant par deux leur budget par rendez-vous moyen (52,3€ en 2013 VS 27€ en 2020***).
Les rendez-vous en période de crise sanitaire connaissent aussi une petite révolution puisque les célibataires sont désireux de s’adapter : port du masque, rendez-vous en plein air et développement de l’appel vidéo pour un premier rdv virtuel. 39% des célibataires l’ont adopté au fil des derniers mois, pour une durée moyenne de 37 minutes******. Il est plus que certain que de nouveaux usages vidéo voient le jour au cours du nouveau confinement.
L’ÉCLAIRAGE DE CÉCILE GUÉRET :
<< Indéniablement, le confinement a débloqué l’usage de la visio, de même que le déconfinement a libéré les premiers rendez-vous de leur scénario traditionnel avec les rencontres-promenades.
Ces nouveaux usages favorisent une plus grande décontraction : moins de pression, plus de légèreté.
La promenade dégage du stress du formel « face à face », tandis que la visio ouvre à des sujets de conversation peu convenus (la décoration de chez soi, la vue de la fenêtre…).
C’est l’occasion de sortir des sentiers battus, des discours tout faits, des phrases déjà dites, d’être plus authentiques et de nous laisser aller dans la fluidité de l’expérience en cours, de vivre la rencontre dans ce qu’elle a de nouveau, de singulier, d’original.
La visio apparait comme plus authentique dans la rencontre avec l’autre : nous nous y exprimons de manière plus spontanée que par écrit, plus sincère, nous nous y montrons sans retouche photoshopée. Alors que la rencontre par échange textuel, narrative, est plus raisonnée, intellectualisée, coupée de nos ressentis, la visio offre une expérience un peu plus holistique et intuitive, qui remet de la sensorialité dans la relation à l’autre. L’interaction plus vivante laisse émerger ce qui s’éprouve sans se dire, se devine sans être explicité, pour une séduction plus naturelle.
Paradoxalement, le rendez-vous « à distance » permet aussi une plus grande intimité. Chacun chez soi, nous nous dévoilons beaucoup (nous montrons notre intérieur, notre cocon), tout en nous sentant aussi plus « protégé » par l’éloignement physique, le fait de ne pas donner notre numéro de téléphone et la possibilité de nous désengager plus facilement du rendez-vous qu’IRL. L’appui sur la stabilité de notre familier, nous permet de nous aventurer dans la nouveauté de la rencontre avec l’autre sans avoir l’impression de prendre trop de risques. Dans cette première rencontre, l’intimité se tisse par ce que nous dévoilons de nous, de notre vision du monde, de nos inquiétudes, de nos projets.
Le rendez-vous en visio est ainsi un premier pas sécurisant, avant le rendez-vous IRL qui apparait moins comme un saut dans le vide. >>
Une sexualité valorisée et davantage verbalisée
Avec le temps et la libéralisation de la parole féminine de ces dernières années, les femmes célibataires osent davantage affirmer et verbaliser l’importance de leur épanouissement sexuel : 81% d’entre elles aujourd’hui*** contre 59% en 2014*.
Incontestablement, la rencontre en ligne a joué un rôle dans la libéralisation de la sexualité des femmes : elles sont 42,5% à le penser aujourd’hui***. Mais ce sont les hommes qui l’observent et l’affirment encore plus : 65% d’entre eux***.
Quant à la première nuit à deux, elle a été retardée avec les années : en 2014, 27% des célibataires affirmaient coucher dès le premier rendez-vous quand ils ne sont plus que 21% en 2020***. La majorité d’entre eux préfèrent attendre le 2ème ou 3ème rendez-vous pour partager une première nuit.
Enfin quand on interroge les célibataires au sujet du manque de sexe ressenti pendant le confinement, ils sont 27% seulement à se sentir concernés, la majorité est davantage affectée par l’absence de leur famille (51%) et celle de leurs amis (56%)***.
C’est donc une vie sexuelle davantage valorisée, mieux exprimée et pour laquelle on préfère prendre son temps, qui caractérise ces dernières années.
L’ÉCLAIRAGE DE CÉCILE GUÉRET :
<< L’épanouissement sexuel est rendu possible par une relation égalitaire dans laquelle chacun peut dire et être entendu dans ses envies, ses limites, ses refus… C’est la nécessaire prise en compte du désir partagé et du consentement mutuel, pour une sexualité attentive et respectueuse de chacun des partenaires. >>
Des célibataires toujours plus en quête d’une vraie histoire
Malgré les bouleversements vécus, le dénominateur commun de ces dernières années demeure la recherche d’une vraie histoire.
En 2014, ils étaient déjà 60% en quête d’une histoire sérieuse.
Inchangé début 2020, ce chiffre a même augmenté auprès des célibataires Meetic post confinement.
Ils sont maintenant 63% à vouloir commencer une vraie histoire. Parmi eux, 23% en ont pris conscience grâce au confinement*****.
Pour y parvenir, les célibataires s’investissent toujours autant. En 2014, ils étaient 79% à admettre stresser lors du premier rendez-vous*.
En 2020, ils sont 58% à porter attention à leur apparence pour plaire à l’autre***. Dès le début de la pandémie, ils se sont adaptés, poussés plus que jamais par ce désir de rencontre : d’abord ils ont pris le temps de l’introspection (pour 41% d’entre eux), puis le temps d’avoir de longs échanges pour mieux connaître l’autre (29%), enfin le temps d’avoir des discussions profondes (27%))*****.
Une démarche moins dans la “consommation” et davantage tournée vers le slow dating.
L’ÉCLAIRAGE DE CÉCILE GUÉRET :
<< En nous mettant sur pause, le confinement a accentué l’envie de ralentir, de sortir de la dating fatigue et de nous reconnecter à des valeurs essentielles, comme nous l’avons vu plus largement avec la remise en question d’une société de consommation qui épuise les ressources de la planète.
Être moins pressé que d’habitude à catégoriser l’autre ou à poser un verdict sur la rencontre (« c’est un plan cul », « c’est un dépendant affectif », « elle est trop narcissique », etc.), à lui demander d’exposer l’intégralité de son passé ou de ses attentes amoureuses. Se laisser le temps du flottement, des atermoiements, de l’apprivoisement…
Nous laisser, l’un et l’autre, plus de place pour exister dans notre singularité, ne pas nous enfermer dans des stéréotypes, respecter nos différences, notre mystère. Ne plus se draguer, mais se séduire dans une posture d’ouverture et de découverte, d’intérêt authentique pour l’autre.
Parce qu’il nous a aussi fait sentir avec acuité notre besoin de liens, de relations signifiantes, et qu’il a libéré du temps, le confinement nous a aussi rendu disponible à des discussions prolongées, à la découverte tranquille de l’autre, à la connaissance progressive et donc à la possibilité d’un amour qui ne soit pas une révélation, un coup de foudre, mais une expérience cumulative, inscrite dans la longue durée.
A l’intimité qui se révèle, s’éprouve, se construit peu à peu, nous permet de nous rencontrer véritablement, de nous engager dans la relation. >>
Qu’est-ce qu’une vraie histoire pour les célibataires ?
Une vraie histoire se définit de moins en moins par le mariage : depuis 2014, le désir de mariage chez les célibataires a baissé de 50% (21,5% 2014* VS 10% en 2020***).
Seuls 21% d’entre eux estiment que le mariage est une preuve de sérieux dans une histoire***.
L’ÉCLAIRAGE DE CÉCILE GUÉRET :
<< La norme s’est déplacée du mariage au sentiment amoureux, à « l’amour vrai », la « vraie histoire ».
L’objectif est désormais d’être bien ensemble, d’être là l’un pour l’autre, sans répondre nécessairement aux critères de réussite conjugale traditionnelle (la petite maison, le labrador, les enfants). La norme est plus ouverte, avec la liberté d’inventer « notre » couple dans une grande diversité de possibles, mais elle n’en est pas moins contraignante.
L’idéal d’être en couple est en effet toujours aussi fort et la pression normative à « être heureux ensemble » se révèle plus informelle, plus facilement interprétable subjectivement que les cadres traditionnels, ce qui peut créer de l’anxiété au moment de la rencontre amoureuse. >>
De plus en plus, les célibataires définissent l’histoire sérieuse comme celle que l’on vit à deux et dont on parle à deux (pour 34% en 2013** et 43% en 2020***) et basée sur la confiance pour 65% d’entre eux***. Avec les années, les célibataires s’attachent moins aux symboles traditionnels qu’à la communication et au partage à deux. Cependant, la présentation à la famille reste une étape importante pour 52% des célibataires interrogés***.
L’ÉCLAIRAGE DE CÉCILE GUÉRET :
<< La conversation conjugale, notamment lorsque le sujet de discussion est le couple, est un élément clé de la vie amoureuse contemporaine : preuve de sa vitalité (« on peut se parler »), constitution du « nous » comme un processus dynamique impliquant deux individualités à part entières (deux « je »), reconnaissance des différences dans une co-existence enrichissante, expression des envies, attentes, projets sur le couple, réactualisation éventuelle du contrat du couple, écriture en work in progress de l’histoire conjugale…
La légitimité du couple n’est plus donnée par le mariage, une fois pour toute, de l’extérieur, « pour le meilleur et pour le pire », mais de l’intérieur, par les conversations régulières qui actualisent le désir d’être ensemble. Le couple est vu comme une cocréation que nous élaborons ensemble, peu à peu, et dont la forme est unique, originale, en mouvement : un couple vivant.
Cette demande de conversation dit aussi, à titre individuel, notre besoin d’être reconnu comme aimable, soutenu dans notre manière d’être au monde, accueilli dans notre complexité. Il y a dans la relation humaine une demande implicite : celle d’être légitimé, d’avoir le droit d’exister tel que nous sommes aux yeux des autres humains. D’où, en miroir, la peur d’être rejeté, humilié. Et parfois celle d’être moqué dans notre désir d’intimité, qui nous empêche de faire un pas vers l’autre. >>
On notera que les célibataires accordent de moins en moins d’importance à l’apparence physique (93% en 2013** VS 80% en 2020***) mais toujours autant à l’humour partagé à deux (87%)*** !
Enfin, une chose est sûre : depuis le début de la crise Covid, 55% des célibataires souhaitent mettre l’authenticité et la sincérité au cœur de leur vraie histoire*****…
L’ÉCLAIRAGE DE CÉCILE GUÉRET :
<< Dans un contexte mondial inquiétant (crise sanitaire, écologique, tensions économiques, sociales…), nous avons besoin de nous rassurer et de nous apaiser avec des relations de confiance.
Le pôle inverse de l’angoisse, c’est la sécurité dans le lien : l’engagement dans la relation, la connexion avec des personnes qui nous font du bien, par un échange authentique où chacun peut être accueilli avec ce qu’il traverse.
Parler avec l’autre est un facteur de réassurance : c’est partager nos difficultés, nos craintes, trouver du soutien et des solutions ensemble. L’autre est un facteur de résilience, un allié qui peut nous aider à mieux traverser une période difficile. Dans la rencontre amoureuse, cela se traduit par une attente de relations nourrissantes, moins superficielles.
Sur les sites de rencontre, nombreux sont ainsi les célibataires à ressentir plus de sollicitude, d’attention, d’humanité dans les échanges. >>
Confiance, authenticité, sincérité, échange… si l’amour demeure la quête essentielle des célibataires et de Homme, il semble qu’il soit associé à de nouvelles valeurs.
Contact presse
Bureau de presse Pascale Venot
Laurie Vicedo
laurie@pascalevenot.fr
01 53 53 97 29 / 06 75 76 58 79
* Lovegeist 2015, étude conduite avec TNS entre le 28 Octobre et le 13 Novembre 2014, sur un panel représentatif de 1500 célibataires âgés de 18 à 65 ans.
** Lovegeist 2014, étude conduite avec TNS entre le 12 Septembre et le 14 Octobre 2013, sur un panel représentatif de 1835 célibataires âgés de 18 à 65 ans.
*** Love Connection 2020, étude conduite avec Kantar entre le 4 et 25 Mars 2020, sur un panel représentatif de 2007 célibataires âgés de 18 à 65 ans.
**** Lovegeist 2013, étude conduite avec TNS entre le 29 Octobre et le 23 Novembre 2012, sur un panel représentatif de 1503 célibataires âgés de 18 à 65 ans.
***** Etude interne Meetic conduite en Avril 2020, auprès de 7301 célibataires Meetic âgés de plus de 18 ans.
À PROPOS DE MEETIC : Créé en 2001, Meetic est le service de rencontre préféré des célibataires (TNS). Seule marque de dating
à proposer autant de services de qualité, accessibles sur toutes les technologies, Meetic est aussi le premier organisateur
d’événements In Real Life. Alliant capacité d’innovation technologique, efficacité et meilleur service client, Meetic est la
référence des services de rencontre et donne au dating une longueur d’avance. En Europe, plus de 8 millions de couples* se sont
rencontrés sur Meetic (IPSOS). Le groupe Meetic, présent dans 15 pays d’Europe, fait partie du groupe américain Match, un des
principaux leaders mondiaux du marché de l’internet. Pour plus d’infos, rendez-vous sur www.meetic.fr
À PROPOS DE CÉCILE GUÉRET : «Cécile Guéret est psychopraticienne en ligne et à Tours, spécialisée dans la rencontre
amoureuse, autrice du livre Aimer, c’est prendre le risque de la surprise. Eloge de l’inattendu dans la rencontre amoureuse. »
(Albin Michel, 2020). Elle anime aussi des groupes de thérapie et des stages de développement personnel.